Le report, qualifié de "déraillement" par certains observateurs, a été causé par une irrégularité dans la procédure. Cette suspension temporaire ne remet pas en cause la tenue du procès, qui reste un moment crucial pour la justice et la question de la responsabilité des multinationales opérant dans des zones de conflit.

Les anciens dirigeants, dont l'ex-directeur général délégué Christian Herrault et l'ancien directeur de l'usine Bruno Pescheux, sont également poursuivis. La décision de reprendre le 18 novembre a été qualifiée d'"équilibrée" et de "soulagement" par les parties civiles, qui attendent que la justice puisse enfin examiner sur le fond les relations troubles de l'entreprise avec les groupes djihadistes.