Les jeunes femmes, interpellées début octobre dans le Rhône et le Cher, communiquaient en ligne pour préparer leur attaque.

Selon les informations disponibles, c'est leur intention de se rencontrer physiquement qui a déclenché leur arrestation par les services de renseignement. L'avocat de l'une des suspectes, qui était mineure au moment des faits reprochés, a souligné auprès de TF1-LCI une « trajectoire de radicalisation très largement inspirée par les réseaux sociaux ». Cette affaire met en évidence le profil de plus en plus jeune des individus impliqués dans des dossiers terroristes et le rôle central d'Internet dans les processus de radicalisation. Le fait qu'il s'agisse du sixième projet d'attentat déjoué depuis le début de l'année 2025 témoigne de la vigilance constante des autorités face à une menace qui reste élevée, comme le confirment les 540 procédures actuellement suivies par le parquet national antiterroriste, dont 86 % concernent la menace djihadiste.