Cette alerte a déclenché l'ouverture d'une enquête confiée à l'Office des mineurs.

Le scandale s'est étendu à d'autres plateformes comme AliExpress, Temu et Wish, également visées par des signalements similaires.

Parallèlement, le député LR Antoine Vermorel-Marques a saisi la justice pour la vente sur Shein d'armes de catégorie A, telles que des machettes et des poings américains. Face à la controverse, le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé le lancement d'une « procédure de suspension » de la plateforme. En réponse, Shein a promis une « interdiction totale » de ces produits, s'est engagé à renforcer ses contrôles et à « collaborer à 100 % avec la justice », allant jusqu'à proposer de communiquer les noms des acheteurs. L'affaire a pris une dimension concrète avec l'interception d'un colis contenant une de ces poupées dans les Bouches-du-Rhône et l'interpellation de son destinataire, un homme de 56 ans connu pour des infractions sexuelles sur mineurs. La polémique coïncide avec l'ouverture prévue du premier magasin physique de Shein à Paris, au BHV, où des manifestations ont eu lieu.