Manifestation de Sainte-Soline : des vidéos de gendarmes déclenchent une enquête administrative

La diffusion de vidéos issues des caméras-piétons de gendarmes lors de la manifestation de Sainte-Soline en mars 2023 a provoqué un tollé. Les enregistrements révèlent des tirs de grenades non réglementaires et des propos injurieux, poussant le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, à ouvrir une enquête administrative. Les images, dévoilées par Mediapart et Libération, proviennent des caméras portées par les forces de l'ordre lors des affrontements violents contre les opposants aux mégabassines. Elles montrent des gendarmes effectuant des tirs tendus de grenades, une pratique dangereuse et interdite, visant directement les manifestants. De plus, les enregistrements audio captent des propos choquants, où des forces de l'ordre se félicitent des blessures occasionnées et tiennent des propos injurieux. On peut notamment entendre des phrases comme « Fais gaffe, y'a des caméras ». Face à ces révélations, la réaction des autorités a été rapide.

Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a reconnu que certains gestes étaient « manifestement pas réglementaires » et a immédiatement demandé l'ouverture d'une enquête administrative pour faire la lumière sur ces agissements.

Le parquet a également annoncé mener une « analyse approfondie » des vidéos.

Ces éléments relancent le débat sur l'usage de la force par les gendarmes et les mécanismes de contrôle de leurs actions lors des opérations de maintien de l'ordre. Les affrontements de Sainte-Soline avaient été particulièrement violents, faisant 45 blessés parmi les gendarmes et 200 chez les manifestants, et cette nouvelle affaire pourrait avoir des conséquences judiciaires et disciplinaires pour les agents impliqués.

En résumé

Des vidéos de la manifestation de Sainte-Soline en 2023, montrant des gendarmes utilisant des tirs de grenades interdits et tenant des propos injurieux, ont conduit le ministre de l'Intérieur à lancer une enquête administrative. Ces révélations ont ravivé le débat sur les méthodes des forces de l'ordre et leur contrôle.

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Denise, une touriste italienne de 47 ans, est décédée dans la collision de deux navires de croisière en Égypte

Les vacances en Egypte ont viré au drame. Dimanche 21 décembre, deux bateaux de croisière naviguant sur le Nil sont entrés en collision, causant la mort d’une touriste italienne de 47 ans. Denise Ruggeri était en vacances avec son mari au moment du drame.D’après les premières informations disponibles, l’accident s’est produit peu après 19 heures à une trentaine de kilomètres du site archéologique de Louxor lors d’une manœuvre pour franchir l’écluse d’Esna, indique Corriere Della Serra.Quatre cabines détruites dans la collisionLe bateau Royal Beau Rivage, à bord duquel se trouvaient entre 70 et 80 ressortissants italiens, a heurté un autre bateau. L’impact a détruit quatre cabines et provoqué la chute de plusieurs passagers, dont certains seraient tombés à l’eau.Denise Ruggeri aurait, elle, « subi des lésions pulmonaires » après une chute dans sa cabine, précise Il Messagero. Malgré les tentatives de réanimation, la quadragénaire est décédée peu après à l’hôpital d’Esna.Originaire de Cagnano Amiterno, une petite ville de la province de L’Aquila, l’Italienne enseignait dans une école de Pizzoli. Son père, Rinaldo Ruggeri, décédé il y a quelques années, était adjoint au maire de Cagnano Amiterno, précise Abruzzo Daily.Le consulat italien a pris contact avec le mari de la victime, Adolfo Roochi, et les autres touristes italiens présents à bord, tandis que l’ambassadeur italien au Caire, Agostino Palese, a confirmé l’accident. Il précise qu’aucun autre Italien n’a été blessé dans la collision. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances du drame.Fin octobre, une autre croisière sur le Nil a failli virer au drame. Un incendie s’est déclaré à bord d’un bateau de croisière, forçant l’évacuation d’une soixantaine d’Italiens présents à bord. Tous ont été évacués à temps.

Le Parisien

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