Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, Mathis rentrait d'une soirée d'Halloween lorsqu'il a été mortellement percuté par un véhicule. Le conducteur, un homme de 31 ans, fuyait un contrôle de police après un refus d'obtempérer.
Il a été mis en examen pour homicide routier et placé en détention provisoire.
L'enquête a révélé qu'il avait consommé du protoxyde d'azote, un gaz euphorisant dont l'usage détourné est de plus en plus répandu. Le père de la victime a livré un témoignage poignant : « Pourquoi il a pris la vie de notre fils ?
».
Ce drame a suscité une vive émotion et une marche blanche a été organisée à Saint-Omer.
L'affaire met en lumière un « vide juridique » concernant le protoxyde d'azote au volant.
Contrairement à l'alcool ou aux stupéfiants, il n'existe pas de test de dépistage homologué en France pour cette substance, rendant les sanctions difficiles.
Des voix s'élèvent, notamment celle d'un député, pour que ce produit soit classé comme stupéfiant afin de mieux réprimer son usage par les conducteurs. Les forces de l'ordre se disent désarmées face à ce phénomène qui, selon les chiffres, aurait causé 50 décès sur les routes en 2024.
Le profil du chauffard, déjà connu pour des délits routiers, des violences et du trafic de drogues, aggrave le sentiment d'injustice.












