Le 4 avril 2020, il avait mené une attaque au couteau dans le centre-ville de Romans-sur-Isère (Drôme), faisant deux morts et plusieurs blessés. La cour a assorti sa peine de 30 ans de réclusion d'une période de sûreté de 20 ans.
Le procès a été marqué par un débat complexe entre experts psychiatres concernant l'état mental de l'accusé au moment des faits.
Les discussions ont porté sur la part de la folie et celle de l'idéologie djihadiste dans son passage à l'acte. Bien que souffrant de troubles psychiatriques avérés, la justice a finalement retenu le caractère terroriste de ses crimes, considérant qu'il était suffisamment responsable de ses actes pour être condamné pénalement. Ce verdict met un terme judiciaire à une affaire qui avait profondément choqué la ville et le pays, illustrant une fois de plus la difficulté pour la justice de statuer sur des cas où la maladie mentale et le terrorisme islamiste sont étroitement liés. La lourdeur de la peine reflète la gravité des faits et la volonté de la justice de sanctionner fermement les actes de terrorisme, même lorsque leur auteur présente des troubles psychiques.












