Le suspect, Jean G., 35 ans, a blessé entre cinq et dix personnes, dont plusieurs grièvement.

Lors de son interpellation, il aurait crié « Allah Akbar » et a déclaré plus tard aux enquêteurs avoir suivi « les ordres d'Allah » après une conversion récente à l'islam.

Cependant, le Parquet national antiterroriste (PNAT) ne s'est pas saisi de l'affaire à ce stade, laissant le parquet de La Rochelle mener une information judiciaire pour « tentatives d'assassinats ».

Cette décision découle du profil du suspect : connu pour des délits de droit commun (stupéfiants, violences) et décrit par son voisinage comme instable et toxicomane.

Une expertise psychiatrique a relevé une « altération » mais non une « abolition » de son discernement au moment des faits. Ce cas illustre la complexité pour la justice de qualifier des actes mêlant revendications religieuses et troubles psychologiques apparents, surtout en l'absence de lien établi avec une organisation terroriste.

L'opinion publique et les élus locaux expriment leur émoi et leur incompréhension, certains qualifiant l'acte d'attentat, tandis que la justice procède avec prudence, pesant l'état psychologique du suspect face à ses motivations déclarées.