Ce développement ravive les inquiétudes concernant la radicalisation et la communication depuis le milieu carcéral. L'enquête a débuté par la découverte d'une clé USB illicite dans la cellule de Salah Abdeslam.

Les investigations ont mené les policiers jusqu'à son ex-compagne, Maëva B., et deux autres individus, désormais soupçonnés d'avoir planifié une action violente en France.

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a requis leur mise en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », et ils ont été placés en détention provisoire.

La directrice de la DGSI, Céline Berthon, a précisé que si Abdeslam n'est pas lui-même mis en cause dans ce projet spécifique, il demeure un « individu radicalisé ». L'affaire soulève de sérieuses questions sur la sécurité en prison et la capacité de terroristes notoires à communiquer avec l'extérieur pour potentiellement inspirer de nouvelles attaques. Elle met en lumière le défi constant de la surveillance des individus radicalisés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des prisons, et les méthodes qu'ils emploient pour organiser des actions violentes. Le lien, même indirect, avec la figure clé des attentats de 2015, à l'approche du 10e anniversaire, souligne la persistance de la menace djihadiste.