La Défenseure des droits, Claire Hédon, a spécifiquement retenu le caractère « raciste » des injures proférées par les policiers, captées par une caméra de vidéosurveillance.

Elle a vivement critiqué l'absence de toute sanction disciplinaire à l'encontre des fonctionnaires impliqués, malgré leur suspension et leur mise en examen.

Cette inaction institutionnelle est perçue comme une défaillance majeure.

En conséquence, elle a annoncé saisir directement le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, pour exiger l'ouverture de procédures disciplinaires.

Cette affaire est devenue emblématique du débat sur les violences policières et le racisme systémique en France. La décision de la Défenseure des droits ajoute un poids considérable aux accusations portées contre les policiers et met la pression sur la hiérarchie policière et le gouvernement pour qu'ils agissent.