Il doit purger une peine de 5 ans. Lors de son audience, il a qualifié sa détention d'« épreuve dure et éreintante ». Sa remise en liberté est assortie de strictes conditions. L'ex-président est placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès en appel prévu pour mars 2026.

Il a l'interdiction de quitter le territoire français et d'entrer en contact avec d'autres prévenus dans cette affaire. De manière notable, cette interdiction de contact s'étend au garde des Sceaux, Gérald Darmanin, qui lui avait rendu visite pendant son incarcération. La décision de libération se base sur des critères juridiques précis, tels que le risque de fuite, de pression sur les témoins ou de récidive, et non sur le fond de l'affaire. La sortie de prison de Nicolas Sarkozy, à bord d'une voiture escortée par la police, marque une nouvelle étape dans ce feuilleton judiciaire qui a conduit pour la première fois un ancien chef de l'État français derrière les barreaux.