Malgré les déclarations religieuses du suspect, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a décidé de ne pas se saisir de l'affaire, laissant l'enquête au parquet de La Rochelle. Le suspect, Jean G., a mené un périple meurtrier de 35 minutes, percutant des cyclistes et des piétons dans plusieurs localités avant d'incendier son véhicule et de tenter d'attirer les gendarmes vers les flammes.

Cinq personnes ont été blessées, dont deux grièvement, mais leur pronostic vital n'est plus engagé.

Lors de sa garde à vue, l'homme a déclaré « avoir suivi les ordres d'Allah » et s'être radicalisé sur Internet, affirmant que son acte était motivé « au nom d'Allah ». Une lame de couteau de 35 cm et des écrits à caractère religieux ont été retrouvés dans son véhicule et à son domicile. Cependant, l'expertise psychiatrique a conclu à une « altération » de son discernement et non à une abolition. Le procureur de La Rochelle a souligné que le suspect tenait des « propos manquant de cohérence » et qu'aucun lien avec une organisation terroriste n'a été établi. Connu pour des délits de droit commun et une consommation de stupéfiants, son profil est décrit comme celui d'un « déséquilibré ». Cette décision de ne pas retenir la qualification terroriste a suscité la colère de certains habitants et interrogé sur les critères de saisine du Pnat, qui requiert une intention de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur.