L'article stipule maintenant que « constitue une agression sexuelle tout acte sexuel non consenti ».

Cette évolution législative est une victoire pour les associations féministes et les victimes, qui militaient de longue date pour que l'absence de consentement soit au cœur de la qualification du crime de viol. Auparavant, la loi se concentrait sur la violence, la contrainte, la menace ou la surprise, ce qui pouvait compliquer la reconnaissance des viols où l'absence de consentement n'était pas accompagnée de violence physique manifeste. Ce changement sémantique et juridique est perçu comme une avancée significative pour la protection des victimes et la reconnaissance de leur parole, s'inscrivant dans un mouvement plus large de prise de conscience sociétale sur les violences sexuelles, notamment depuis l'affaire Gisèle Pelicot.