Les trois suspectes, radicalisées, ont été interpellées début octobre dans le Rhône et le Cher.

Selon les informations du Parisien, elles discutaient en ligne et projetaient une action djihadiste visant des terrasses de cafés ou une salle de concert dans la capitale. Leur arrestation a été déclenchée par le fait qu'elles prévoyaient de se rencontrer physiquement, ce qui a été interprété par les services de renseignement comme un signe d'imminence. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a confirmé leur mise en examen le 10 octobre pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteinte aux personnes", et leur placement en détention provisoire. L'avocat de l'une des suspectes, qui était mineure au moment des faits, a souligné une "trajectoire de radicalisation très largement inspirée par les réseaux sociaux". Cette affaire met en évidence la persistance d'une menace terroriste interne, portée par des individus de plus en plus jeunes et radicalisés en ligne, un défi majeur pour les services de sécurité à l'approche des commémorations des attentats de 2015.