Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre la criminalité organisée, qui inclut la création de quartiers de haute sécurité dédiés. Le premier de ces quartiers a ouvert il y a quatre mois à Vendin-le-Vieil, près de Lens, et accueille déjà près de 100 des "plus dangereux criminels de France". Ces unités sont conçues pour couper les détenus de leurs réseaux extérieurs et les empêcher de continuer à gérer leurs trafics depuis leur cellule. Le gouvernement, par la voix de Gérald Darmanin, a annoncé que six unités de ce type seraient opérationnelles d'ici 2028.

Si les agents pénitentiaires considèrent cette protection comme indispensable, la mesure ne fait pas l'unanimité.

Certains avocats de narcotrafiquants s'y opposent, la jugeant "déshumanisante" pour les détenus.