Cette découverte a mené à une enquête plus large qui a mis au jour un projet d'action violente en France.

Maëva B. a donc été mise en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" dans le cadre de ce projet, aux côtés de deux autres personnes également incarcérées. Selon Céline Berthon, directrice générale de la DGSI, Salah Abdeslam lui-même n'est "pas mis en cause dans un projet d'attentat" à ce stade, bien qu'il demeure un "individu radicalisé".

Suite à l'incident de la clé USB, l'ordinateur auquel il avait droit pour suivre des formations lui a été confisqué. Cette affaire soulève des questions sur la surveillance des détenus terroristes et leur capacité à communiquer avec l'extérieur, ainsi que sur le rôle de leurs proches dans la poursuite d'activités criminelles.