Claire Hédon souligne que « les discours martiaux ne pourront jamais combler les lacunes de la protection de l’enfant ».

Le document pointe une série d'« entorses aux droits des enfants », dénonçant un système judiciaire inadapté qui privilégie la répression à l'éducation. La Défenseure des droits critique l'« effondrement de la prévention » qui laisse le champ libre à une approche purement répressive, décrivant la jeunesse comme une menace plutôt que comme une population à protéger. Le rapport s'oppose ainsi fermement aux volontés politiques de durcir davantage la justice pour les mineurs. Il met en évidence que le traitement actuel des enfants dans le système judiciaire bafoue leurs droits fondamentaux, que ce soit lors de leur interpellation, de leur jugement ou de leur détention.

L'alerte de Claire Hédon vise à rappeler que la priorité doit être la protection et l'éducation des mineurs, même lorsqu'ils sont auteurs d'infractions, et que la réponse carcérale ne peut être la seule solution. Elle appelle à un réinvestissement massif dans les structures de prévention et de protection de l'enfance pour éviter que la répression ne devienne l'unique réponse de la société.