Les « cellules de déontologie » de la police critiquées pour leur manque d'indépendance
Une plainte pour homophobie déposée par un technicien de la police scientifique met en lumière les limites des « cellules de déontologie » internes. Ces instances sont critiquées pour leur manque d'indépendance, étant à la fois juges et parties dans les affaires de manquements policiers. L'affaire concerne un technicien de la police scientifique de Seine-et-Marne qui dénonce des propos discriminants et homophobes de la part de sa hiérarchie. Son dossier a été confié à la cellule de déontologie locale, une instance composée de collègues qui répondent à la même chaîne hiérarchique que les personnes qu'il met en cause. Cette situation illustre un conflit d'intérêts potentiel qui remet en question l'impartialité de l'enquête. Le plaignant déplore les limites de cette structure, qui se retrouve à enquêter sur sa propre hiérarchie. Cette problématique n'est pas isolée et soulève une question plus large sur l'efficacité et l'indépendance des mécanismes de contrôle interne de la police. Alors que des ONG comme Flagrant Déni publient des rapports accablants sur les failles de l'IGPN (la « police des polices »), pointant une augmentation de 60 % des affaires de violences policières entre 2016 et 2024 avec un taux d'élucidation en chute, la confiance dans ces organes de contrôle est érodée. Le cas de ce technicien met en évidence la difficulté pour les agents de dénoncer des manquements en interne sans craindre des répercussions, et la nécessité d'une supervision véritablement indépendante pour garantir l'intégrité des enquêtes déontologiques au sein des forces de l'ordre.



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Un homme de 27 ans était jugé ce lundi 22 décembre 2025 à Poitiers pour des violences mais surtout des menaces de mort et des dégradations au préjudice de celle qui est désormais son ex-compagne.

Vers une soirée galère pour les usagers du RER C ? Le trafic des trains était interrompu ce lundi soir sur une partie de la portion nord (en direction de Pontoise) en raison d’un train en panne à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).Le compte X de la ligne a annoncé vers 18h30 qu’aucun RER ne circulait dans les deux sens entre Péreire-Levallois et Pontoise. Le trafic devait reprendre aux alentours de 19h30.> Plus d’informations à venir

Il est visé par deux signalements portant sur « des faits graves d’intimidation, de harcèlement moral et de harcèlement sexuel » sur des élèves. Un salarié de Sciences-po Paris intervenant dans des lycées a été suspendu, a indiqué l’établissement ce lundi, faisant état de sept autres témoignages reçus depuis.« Vendredi 12 décembre dans l’après-midi, la direction de Sciences-po a été informée de deux signalements distincts mettant en cause un membre du personnel administratif » pour des faits « visant des lycéennes d’un lycée partenaire, dans le cadre des Conventions d’Éducation Prioritaire (CEP) », a indiqué Sciences-po Paris dans un communiqué.Reçu le lundi suivant par la direction, le salarié « s’est vu notifier une mise à pied à effet immédiat, dans l’attente des suites de la procédure pouvant conduire à son licenciement », ajoute ce texte.« J’ai appris que je n’étais pas la seule »Ex-enseignant de l’école et chargé de mission intervenant depuis plusieurs années dans le cadre de la politique d’égalité des chances de Sciences-po (présentation et ateliers menés dans quelque 200 lycées), ce salarié a été accusé par une étudiante dans une vidéo publiée sur le réseau social TikTok le 12 décembre.Dans cette séquence, l’ex-lycéenne, aujourd’hui étudiante à Sciences-po Bordeaux, indique avoir été « victime de harcèlement sexuel par un professeur de Sciences-po (Paris) pendant un an et demi », alors qu’elle avait 16 ans.« Il y a une semaine, j’ai appris que je n’étais pas la seule », ajoute-t-elle. Elle affirme qu’on lui a indiqué qu’« il s’était passé la même chose avec une autre fille » dans son ex-lycée, dans la région de Bordeaux.Des messages « toutes les semaines »Alors qu’elle était en terminale, elle raconte avoir eu des échanges avec un professeur de Sciences-po Paris dans le cadre d’un partenariat entre l’école et son lycée. Les messages se sont peu à peu dirigés vers « son physique », « la façon dont elle s’habillait » et « ce qu’elle pouvait faire aux hommes », dit-elle.Elle indique avoir reçu des messages « toutes les semaines » de ce professeur, qui était aussi membre du « jury et relisait les lettres d’admission ».« Les faits sont circonstanciés » et le professeur « n’a pas nié », a indiqué Sciences-po ce lundi. Compte tenu des sept témoignages supplémentaires recueillis, l’école dit réfléchir à saisir le procureur de la République.

Vingt-trois ans de mystère et de questions. Vingt-trois ans de théories infructueuses avant qu’une expertise ADN n’apporte, peut-être, un début de réponse au meurtre de Fulvio Petrozzi, père de famille sans histoire abattu le 27 février 2002 devant son pavillon de Seyssuel (Isère). Plus de vingt-trois ans après ce crime, Gérald M., 50 ans, a été interpellé le 4 décembre à Décines-Charpieu (Rhône) par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble.Après 48 heures de garde à vue durant lesquelles il a contesté son implication dans la mort du chef d’entreprise de 60 ans, le suspect a été mis en examen par un magistrat du pôle cold case de Nanterre. Incarcéré depuis, il a finalement été remis en liberté ce lundi par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles. Il reste toutefois mis en examen et suspecté du meurtre.





