Le verdict a été rendu le 18 novembre 2025.
Les huit condamnés, des Afghans et des Kurdes irakiens, faisaient partie d'un réseau de passeurs responsable du naufrage d'un speedboat qui tentait de rejoindre le Royaume-Uni.
L'accident avait provoqué la mort de sept migrants afghans. Le tribunal a reconnu leur implication dans l'organisation de cette traversée dangereuse, les tenant pour responsables de la tragédie. Les peines prononcées, s'échelonnant de trois à quinze ans d'emprisonnement ferme, sont un signal fort de la justice française face aux réseaux de traite d'êtres humains qui opèrent sur la côte nord de la France. Ce jugement intervient alors que la question des traversées migratoires dans la Manche reste un sujet politique et humanitaire majeur, avec des tentatives quasi quotidiennes et des risques constants de naufrage. La condamnation vise à démanteler ces filières criminelles qui profitent de la détresse des migrants. Toutefois, des associations d'aide aux migrants continuent d'attaquer l'État en justice pour le « non-respect des droits humains » dans la gestion de la crise migratoire à la frontière, soulignant la complexité d'une situation où la répression des passeurs ne résout pas la crise humanitaire sous-jacente.












