Thomas Perotto a été tué lors d'un affrontement entre deux groupes de jeunes.

Quatorze suspects, pour beaucoup originaires du quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, ont été mis en examen, mais l'enquête peine à établir les responsabilités précises, notamment celle de l'auteur du coup fatal. Les articles soulignent la « hantise de passer pour une 'poucave' » (un délateur) dans le quartier de la Monnaie, où la loi du silence semble régner et entraver le travail des enquêteurs.

Cette omerta complique l'identification formelle de l'agresseur.

Par ailleurs, la question du mobile raciste est soulevée.

Des propos tels que « on est venus ici pour planter des Blancs » auraient été tenus, et l'enquête explore cette dimension.

Deux ans après les faits, la famille de Thomas et les habitants de Crépol attendent toujours des réponses claires de la justice. L'affaire est devenue emblématique des tensions sociales et des violences qui peuvent éclater entre des jeunes de différents horizons, et met en lumière les difficultés de la justice à percer le silence dans certains quartiers. La commémoration de ce triste anniversaire ravive la douleur et l'incompréhension face à un crime qui reste en partie non élucidé.