Un de ses chefs présumés, Amine O., surnommé "Mamine", est suspecté d'avoir commandité l'assassinat depuis sa cellule, avant d'être transféré dans une prison de haute sécurité.

Cet événement a poussé des experts comme l'écrivain Roberto Saviano à analyser ce crime comme l'importation en France du "meurtre transversal" mafieux, une tactique visant à frapper les proches de ceux qui dérangent les organisations criminelles.

La réaction gouvernementale a été immédiate, avec le déplacement à Marseille des ministres de l'Intérieur et de la Justice.

Gérald Darmanin a affirmé que la menace du narcotrafic est "au moins équivalente à celle du terrorisme", une rhétorique reprise par le président Emmanuel Macron qui a appelé à "amplifier" la lutte en adoptant une approche similaire.

Cependant, sur le terrain, le sentiment d'impuissance domine.

Les syndicats de police alertent sur une "crise aiguë de l'investigation" et un manque de moyens criant, tandis que les maires, y compris en zone rurale, se sentent démunis face à l'expansion du trafic. Amine Kessaci, malgré le drame, a promis de ne "jamais se taire" et a appelé à une mobilisation citoyenne.