Le nombre de féminicides est en hausse, avec déjà 145 victimes recensées cette année.

Face à cette réalité, les associations féministes appellent à une "loi-cadre intégrale contre les violences, comme en Espagne".

C'est dans ce pays que le bracelet anti-rapprochement a fait ses preuves, mais son déploiement en France est jugé "loin d'être concluant". Le dispositif, qui établit un périmètre d'exclusion autour de la victime, est de moins en moins utilisé sur le territoire national, soulevant des questions sur son application et son efficacité réelle. L'actualité judiciaire récente illustre tragiquement cette persistance de la violence, avec notamment un féminicide à Besançon, où l'ex-conjoint de la victime a été mis en examen et placé en détention provisoire, et un autre en Gironde, où un homme s'est dénoncé après avoir tué sa compagne.

Ces drames alimentent la colère et le sentiment d'urgence exprimés lors des manifestations, où les participants réclament des moyens accrus et des mesures plus efficaces pour protéger les victimes.