Dans la nuit du 15 au 16 novembre, les secours sont intervenus dans le quartier Chorier-Berriat après plusieurs détonations.
Ils y ont découvert un adolescent en arrêt cardio-respiratoire, touché par trois balles de calibre 9 millimètres au dos et aux deux jambes.
La victime, transportée à l'hôpital, a été placée dans le coma.
Selon le procureur adjoint de Grenoble, il s'agirait d'un mineur non accompagné (MNA) d'origine nord-africaine, déjà connu des services de police pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble. La fusillade a eu lieu à proximité d'un des points de deal les plus connus de la ville, et la piste d'un règlement de compte est privilégiée par la police judiciaire, saisie de l'enquête.
Les agresseurs, dont le nombre n'est pas déterminé, sont en fuite.
Les habitants du quartier se sont dits choqués par la violence des faits et l'âge de la victime. Cet événement tragique illustre une tendance inquiétante observée par les autorités : le recrutement massif de mineurs, particulièrement vulnérables, par les réseaux de narcotrafiquants pour servir de guetteurs ou de vendeurs.











