Les faits se sont déroulés à l'école maternelle publique des Clôteaux.
Les parents d'une fillette ont exigé qu'elle change de classe pour être exclusivement encadrée par des femmes, invoquant notamment une gêne pour l'accompagnement aux toilettes.
Face au refus de l'école, le père a proféré des menaces de mort à l'encontre du directeur le 10 octobre.
Depuis, ce dernier est en arrêt maladie.
Selon le ministre de l'Éducation, la revendication n'est pas liée à un "motif religieux", mais à une peur d'agression sexuelle.
L'incident a suscité une vive émotion.
Une plainte a été déposée et le père a été convoqué par le rectorat et la police.
En signe de solidarité, un rassemblement d'une centaine de personnes, incluant parents, enseignants et citoyens, a eu lieu devant l'école.
Les syndicats ont appelé à la grève le 21 novembre. Les parents d'élèves présents ont jugé essentiel de soutenir le corps professoral, un participant déclarant : "L’école, ce n’est pas le supermarché". L'affaire est perçue comme une attaque contre les principes de la mixité et de l'autorité de l'institution scolaire, et une illustration des pressions croissantes exercées sur les enseignants.











