Les faits remontent à novembre 2019, lorsque sa fille aînée, Enéa, 18 ans, est décédée à Dax après avoir absorbé une dose massive de bêtabloquants, un médicament qui ne lui était pas prescrit.

L'enquête a révélé que sa sœur cadette avait également été victime d'intoxications médicamenteuses.

Maylis Daubon, qui clame son innocence depuis son incarcération en janvier 2022, soutient la thèse du suicide de sa fille aînée. Cependant, son ex-mari est convaincu de sa culpabilité. Le profil de l'accusée est au cœur des débats : elle est décrite soit comme une mère protectrice, soit comme une "mythomane meurtrière".

Ses mensonges répétés sont évoqués, bien que son avocate soutienne que cela ne prouve rien.

L'ombre du syndrome de Münchhausen par procuration, un trouble psychiatrique rare où un parent provoque des symptômes de maladie chez son enfant pour attirer l'attention, plane sur le procès. Pour complexifier l'affaire, Maylis Daubon est également jugée pour avoir tenté de commanditer l'assassinat de son ex-mari depuis sa cellule à la maison d'arrêt de Pau. Le procès s'efforcera de déterminer la véritable nature de cette mère énigmatique.