Cet événement a suscité une vive émotion et relancé le débat sur la protection des soignants.

Mardi 18 novembre, un médecin généraliste a été pris à partie dans son cabinet.

Quelques heures après avoir demandé à une mère de famille de mieux surveiller ses enfants jugés bruyants en salle d'attente, le conjoint de celle-ci est revenu pour frapper le praticien. Le médecin, encore sous le choc, a témoigné d'un "mélange de dégoût et d'incompréhension" et a porté plainte.

L'agresseur présumé s'est ensuite présenté spontanément au commissariat.

En signe de solidarité et pour dénoncer la recrudescence des violences, les antennes de SOS Médecins de Lille, Roubaix et Tourcoing ont cessé le travail. Cette agression n'est pas un cas isolé ; le département du Nord est particulièrement touché, avec plus de 300 agressions de médecins recensées depuis le début de l'année 2025.

Si la majorité de ces faits sont des agressions verbales (6 sur 10), 5% des cas concernent des attaques physiques. Cet incident souligne la dégradation des conditions de travail des soignants et la banalisation de la violence de la part de certains patients ou de leurs proches.