Les syndicats pénitentiaires ont qualifié la décision d'"hallucinante" et "déconnectée", s'interrogeant sur l'utilité des quartiers de haute sécurité si de telles permissions sont accordées. Le profil de Ben Faïza, condamné pour trafic de stupéfiants et évadé en 2014, a également alimenté les critiques. Les conditions de sa sortie, notamment la promesse de rembourser une amende de 143 000 euros via des mensualités de 50 euros sur 238 ans, ont été jugées particulièrement surprenantes. L'avocate du détenu a défendu une décision qui n'est "pas extraordinaire" et qui s'inscrit dans un processus légal de préparation à la sortie, l'homme étant libérable en 2029.

Le détenu a bien réintégré sa cellule à l'issue de sa permission.