L'affaire est particulièrement complexe et met en lumière un trouble psychiatrique rare, le syndrome de Münchhausen par procuration.

Des experts suggèrent que Maylis Daubon pourrait être atteinte de ce trouble, qui pousse un parent à provoquer ou simuler des maladies chez son enfant pour attirer l'attention sur lui-même.

Le profil de l'accusée est au centre des débats : est-elle une mère aimante et protectrice comme elle le prétend, ou une "mythomane meurtrière" ?

Son ex-mari, Yannick Reverdy, a exprimé sa douleur et sa colère à la barre, déclarant avoir été "marié à un fantôme" et n'ayant aucun doute sur sa culpabilité.

Les mensonges répétés de l'accusée sont examinés, bien que son avocate soutienne que cela ne prouve rien.

Le procès, qui doit durer jusqu'au 3 décembre, cherche à faire la lumière sur la personnalité énigmatique de Maylis Daubon et les circonstances exactes de la mort de sa fille.