Cette interpellation coïncide avec la révélation d'un audit de 2018 qui avait déjà signalé la vulnérabilité exploitée par les voleurs. Trente-sept jours après le vol de bijoux estimés à 88 millions d'euros, les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) ont interpellé le dernier membre présumé du commando. L'homme de 39 ans, un employé du BTP déjà connu des services de police pour des cambriolages, a été arrêté à son domicile à Laval.
Il est suspecté d'avoir manœuvré le monte-charge utilisé lors du casse.
Trois de ses proches ont également été placés en garde à vue avant d'être relâchés.
Cette avancée significative dans l'enquête, rendue possible par une analyse minutieuse de la téléphonie et par la surveillance, n'a cependant pas encore permis de localiser les joyaux dérobés. Parallèlement à cette opération policière, une révélation du journal Le Monde jette une lumière crue sur les défaillances de la sécurité du musée.
Un audit de sûreté réalisé en 2018 avait identifié très précisément le balcon utilisé par les voleurs comme un "grand point de vulnérabilité".
Le rapport expliquait même, schémas à l'appui, comment cette faille pouvait être exploitée.
Selon les informations disponibles, la nouvelle direction du musée n'aurait pas eu connaissance de ce document avant le vol, soulevant de sérieuses questions sur la communication interne et la prise en compte des alertes de sécurité au sein de l'une des institutions culturelles les plus prestigieuses au monde. L'ignorance de cet avertissement clair pourrait avoir directement contribué au succès de ce que les médias ont qualifié de "casse du siècle".












