Cette offensive judiciaire marque un durcissement dans la lutte contre la diffusion de ces objets illicites.

Le parquet de Melun a confirmé avoir ouvert une enquête contre une entreprise basée à Savigny-le-Temple, en Seine-et-Marne, accusée de commercialiser ces poupées. Cette nouvelle procédure s'inscrit dans le sillage d'un scandale plus large révélé quelques semaines auparavant, concernant la vente de produits similaires par les géants asiatiques du commerce en ligne Shein et AliExpress.

Le parquet de Paris mène déjà des investigations à ce sujet.

Face à cette situation, le gouvernement a décidé d'agir fermement.

Le ministre du Commerce, Serge Papin, a annoncé le 26 novembre que l'État allait saisir un juge civil pour assigner les plateformes AliExpress et Joom pour "vente de poupées pédopornographiques".

Cette double approche, combinant une enquête pénale contre un acteur national et une action civile contre des plateformes internationales, témoigne d'une volonté de s'attaquer au problème sur plusieurs fronts. La mobilisation des autorités judiciaires et gouvernementales vise à mettre un terme à la commercialisation de ces objets, qui banalisent et encouragent la pédocriminalité, en tenant pour responsables tous les maillons de la chaîne de distribution, des fabricants aux plateformes de vente en ligne.