Cette initiative vise à démanteler les réseaux qui continuent d'opérer depuis les cellules.
Le 26 novembre, le garde des Sceaux a adressé une circulaire à l'ensemble de l'administration pénitentiaire, ordonnant le renforcement de la lutte contre les objets illicites en détention. Le plan prévoit des fouilles régulières en cellule et des contrôles aléatoires des détenus, avec pour objectif que tous les directeurs d'établissement mènent des contrôles d'ici le 31 décembre.
Une première opération d'envergure a eu lieu dès la veille à la maison d'arrêt de Nanterre, mobilisant environ 200 agents pénitentiaires et policiers. Le bilan de cette intervention est significatif : 70 téléphones portables ainsi que de la drogue ont été saisis. Cette offensive s'inscrit dans un contexte plus large de durcissement face à la criminalité organisée et aux problèmes récurrents de sécurité dans les établissements pénitentiaires, comme l'a illustré la récente double évasion de la prison de Dijon. En complément de ces fouilles, le gouvernement a également prévu un investissement de 29 millions d'euros destiné à moderniser et sécuriser six maisons d'arrêt jugées particulièrement vulnérables. L'objectif est de perturber la continuité des activités criminelles depuis les prisons et de réaffirmer le contrôle de l'État sur le milieu carcéral.












