L'enquête sur la mort de ce jeune homme, dont le casier judiciaire était vierge, a été ouverte pour "assassinat en bande organisée".
Le mode opératoire, d'une "violence inouïe" qui choque policiers et magistrats, oriente les soupçons vers un règlement de comptes. Ce drame met en lumière une tendance alarmante : le rajeunissement des victimes et des auteurs de crimes liés au trafic de stupéfiants. En 2024, un quart des personnes écrouées pour assassinat ou tentative d'assassinat à Marseille avaient moins de 20 ans.
La situation sécuritaire est si dégradée qu'elle impacte la vie économique et sociale.
L'opérateur Orange a dû fermer temporairement son site du quartier Saint-Mauront, qui emploie un millier de personnes, en raison de "l'emprise du trafic de drogue" et des violences aux abords des bureaux. Parallèlement, la justice continue de traiter les dossiers de fond, comme en témoigne la condamnation de deux hommes à la réclusion criminelle à perpétuité et à trente ans de prison pour un double assassinat. Face à cette situation, des familles expriment leur peur de voir leurs fils "aspirés" par les réseaux, alors que la ville compterait encore 80 points de deal actifs.












