Les articles commémoratifs reviennent sur ce dossier hors-norme et sur le destin de ses protagonistes, marqués à vie par l'enfer qu'ils ont traversé. En décembre 2005, le procès en appel de l'affaire d'Outreau se concluait par l'acquittement des derniers accusés, mettant un terme à une saga judiciaire qui avait débuté des années plus tôt sur fond d'accusations de pédophilie. Ce dossier, qualifié de "désastre judiciaire", a révélé de profondes défaillances au sein de l'institution, notamment dans la conduite de l'instruction par le juge Fabrice Burgaud. Les articles publiés à l'occasion de ce vingtième anniversaire rappellent le calvaire des acquittés, injustement emprisonnés et stigmatisés, qui avaient témoigné de leur souffrance auprès du Premier ministre de l'époque, Dominique de Villepin. Les médias s'interrogent également sur le devenir des différents protagonistes : les acquittés, dont certains ont eu du mal à se reconstruire, le juge d'instruction, dont la carrière a été durablement affectée, et Myriam Badaoui, l'une des principales accusatrices dont les mensonges et rétractations ont été au cœur du fiasco.
Cette commémoration est l'occasion de réfléchir aux leçons tirées, ou non, de cette affaire qui a profondément ébranlé la confiance des Français dans leur système judiciaire.











