Cette arrestation relance les questions sur la sécurité de l'institution, d'autant qu'un rapport de 2018 avait déjà signalé la vulnérabilité du point d'entrée utilisé par les voleurs. Plus d'un mois après le vol de bijoux estimés à 88 millions d'euros dans la galerie d'Apollon, les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) ont arrêté un homme de 39 ans à Laval.
Employé dans le BTP et déjà connu pour des cambriolages, il est suspecté d'avoir manœuvré le monte-charge utilisé lors du casse.
Trois de ses proches ont également été placés en garde à vue, dont la prolongation a été décidée.
Cette nouvelle vague d'interpellations porte à huit le nombre de personnes mises en examen dans ce dossier, mais le butin reste introuvable. L'affaire a pris une nouvelle tournure avec la révélation par le journal *Le Monde* de l'existence d'un audit de sécurité datant de 2018. Ce document identifiait précisément le balcon utilisé par les malfaiteurs comme un "grand point de vulnérabilité".
Le rapport, qui contenait des schémas explicites, aurait été oublié ou ignoré.
La nouvelle direction du musée, en place après la rédaction de l'audit, n'en aurait pas eu connaissance avant le vol, soulevant de sérieuses questions sur la communication interne et la prise en compte des alertes de sécurité au sein de l'un des plus grands musées du monde.












