Cette clarification était très attendue, notamment par les associations de victimes et les fonds de garantie. Elle aura des conséquences directes sur les demandes d'indemnisation ainsi que sur la constitution de partie civile lors des procès pour terrorisme.

L'un des cas emblématiques ayant conduit à cette décision est celui d'une voisine du Bataclan.

Témoin auditif de l'attaque du 13 novembre 2015, elle avait vu sa demande d'indemnisation pour préjudice psychologique initialement rejetée.

La Cour de cassation a cassé cette décision, ouvrant la voie à une nouvelle évaluation de son cas et, par extension, à celui de nombreuses autres personnes se trouvant dans des situations similaires lors des attentats de Paris ou de Nice en 2016. Cette jurisprudence marque une avancée significative dans la reconnaissance des traumatismes psychiques subis par les témoins directs d'actes terroristes.