Cette action fait suite au scandale impliquant les plateformes de e-commerce AliExpress et Joom, que l'État a également décidé d'assigner en justice.
Le parquet de Melun a confirmé l'ouverture d'une enquête contre une société basée à Savigny-le-Temple, en Seine-et-Marne, accusée de vendre ces produits illicites.
Cette procédure s'inscrit dans un mouvement plus large de lutte contre ce phénomène.
Quelques semaines auparavant, un scandale avait éclaté concernant la vente de produits similaires sur les grandes plateformes de commerce en ligne asiatiques Shein et AliExpress, poussant le parquet de Paris à ouvrir ses propres investigations.
L'action gouvernementale s'est également renforcée.
Le ministre du Commerce, Serge Papin, a annoncé que l'État allait assigner en justice les plateformes AliExpress et Joom devant un juge civil pour la vente de ces "poupées pédopornographiques". Cette double offensive, à la fois pénale contre les vendeurs locaux et civile contre les géants internationaux du web, marque une volonté claire des autorités de réprimer fermement la diffusion de ces objets, qui banalisent et encouragent la pédocriminalité.












