Le 9 août 1982, un commando avait ouvert le feu dans le restaurant Jo Goldenberg, faisant six morts et vingt-deux blessés.
Après des décennies d'une enquête complexe et de batailles judiciaires, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé le 24 novembre la tenue d'un procès aux assises pour six hommes suspectés d'avoir participé à l'attaque. Cette décision vient balayer les derniers recours formés par les avocats de la défense, qui contestaient la procédure. Pour les parties civiles et les familles des victimes, cette confirmation met fin à une attente insoutenable et représente une victoire majeure dans leur quête de justice. Bien que les suspects, localisés à l'étranger (Norvège, Jordanie, Cisjordanie), ne soient pas tous à la disposition de la justice française, la tenue de ce procès, même par défaut pour certains, est perçue comme un acte symbolique et nécessaire pour faire la lumière sur l'un des attentats les plus meurtriers qu'ait connus la capitale française et pour honorer la mémoire des personnes assassinées.












