Si l'un des fugitifs a été rapidement appréhendé, une chasse à l'homme se poursuit pour retrouver le second, jugé potentiellement dangereux.

Dans la nuit du 26 au 27 novembre, deux détenus de la maison d'arrêt de Dijon ont réussi une évasion qualifiée "à l'ancienne". Ils ont scié les barreaux de leurs cellules respectives avant d'escalader un mur d'enceinte à l'aide de draps noués. L'un des évadés, âgé de 32 ans et impliqué dans une affaire de violences conjugales, a vu sa cavale prendre fin 24 heures plus tard.

Il a été interpellé par la BRI alors qu'il "buvait tranquillement un petit café" dans un bar en Saône-et-Loire. Il a été mis en examen, tout comme une complice présumée.

En revanche, le second fugitif, Yanik T.C., âgé de 19 ans, est toujours activement recherché.

Considéré comme "potentiellement dangereux", son profil inquiète les autorités : il compte déjà dix condamnations pour des faits graves, notamment enlèvement, séquestration et violences aggravées.

Une vaste opération du RAID à Besançon pour le retrouver n'a pas abouti, mais a permis l'arrestation d'un autre complice présumé.

Cette affaire a suscité de vives réactions, le syndicat FO Justice dénonçant la "vétusté" de l'établissement et "la dégradation alarmante des conditions de sécurité". Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a qualifié ces évasions d'"inacceptables" et a plaidé pour "un vrai choc de sécurité dans nos prisons".