Les chiffres confirment une augmentation des violences physiques et sexuelles, tout en soulignant un faible taux d'élucidation pour certains délits comme les cambriolages.

Le bilan statistique du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) pour 2024 met en évidence plusieurs tendances de fond.

Une hausse notable des violences physiques, notamment les coups et blessures, est enregistrée, poursuivant une augmentation constante. Les violences sexuelles connaissent également une progression de 7%, avec plus de 122 000 victimes recensées.

Si le nombre d'homicides est en baisse par rapport à 1994, la perception d'une insécurité croissante est alimentée par la difficulté des forces de l'ordre à résoudre certaines affaires. Le taux d'élucidation des cambriolages, par exemple, est particulièrement bas, s'élevant à seulement 7%, laissant 93% de ces affaires non résolues.

Un autre point saillant du rapport est la "surreprésentation" des étrangers parmi les mis en cause. En 2024, ils représentaient par exemple 15% des mis en cause pour violences sexuelles.

Ces données, qualifiées de "chiffres implacables" par certains médias, alimentent le débat public et politique sur le lien entre immigration et insécurité, une affirmation que d'autres reportages ont tenté de nuancer. L'ensemble de ces statistiques dresse un portrait complexe de la criminalité en France, marqué par une augmentation des atteintes aux personnes et des défis persistants pour la justice et les forces de l'ordre.