Une évasion qualifiée « à l'ancienne » à la maison d'arrêt de Dijon a déclenché une vaste chasse à l'homme, aboutissant à l'arrestation de l'un des deux fugitifs et d'une complice présumée. Le second évadé, un jeune homme de 19 ans considéré comme « potentiellement dangereux », est toujours activement recherché par les forces de l'ordre. Les deux détenus ont réussi à s'échapper en sciant les barreaux de leur cellule avant d'escalader un mur à l'aide de draps. L'un des fugitifs, âgé de 32 ans et impliqué dans une affaire de violences conjugales, a été interpellé 24 heures plus tard dans un bar en Saône-et-Loire par la Brigade de Recherche et d'Intervention (BRI).
Il a depuis été mis en examen. Une complice présumée de 25 ans a également été mise en examen pour « complicité d’évasion en bande organisée » et placée en détention provisoire.
Cependant, la traque se poursuit pour retrouver le second évadé, Yanik T.C., dont le profil inquiète les autorités.
Âgé de seulement 19 ans, il possède déjà un casier judiciaire fourni avec dix condamnations pour des faits de violence, enlèvement et séquestration. Une opération d'envergure menée par le RAID à Besançon pour l'interpeller s'est soldée par un échec, bien qu'un de ses proches ait été arrêté. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a qualifié ces évasions d'« inacceptables » et a appelé à « un vrai choc de sécurité dans nos prisons ».
En résuméSuite à une évasion spectaculaire à Dijon, l'un des deux fugitifs a été rapidement repris, mais le second, jugé dangereux, reste en cavale malgré d'importants moyens de recherche. L'affaire met en lumière les failles de sécurité et a conduit à la mise en examen du fugitif retrouvé et de plusieurs complices présumés.