Cette affaire relance le débat sensible sur la légitime défense et le phénomène des citoyens qui choisissent de se faire justice eux-mêmes.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 1er au 2 décembre, lorsque quatre individus ont pénétré dans une concession automobile.
Alerté par les aboiements de son chien, le propriétaire est sorti avec une arme à feu, un fusil de chasse, et a tiré sur les intrus.
Un mineur de 15 ans a été blessé, tandis que ses complices ont été interpellés.
Le garagiste a été placé en garde à vue avant d'être mis en examen.
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de citoyens qui, face à un sentiment d'insécurité ou d'impuissance, s'affranchissent de la loi pour se protéger. Un reportage télévisé a recueilli plusieurs témoignages de Français expliquant leur passage à l'acte par « un ras-le-bol ». L'affaire du garagiste de l'Isère, tout comme celle d'un bijoutier lyonnais condamné pour avoir tiré sur un braqueur, pose la question complexe des limites de la légitime défense. La justice devra déterminer si la riposte du propriétaire était proportionnée à la menace, une question centrale dans ce type de dossier où la frontière entre la protection de ses biens et l'usage illégal de la force est souvent ténue.












