Cette décision a été prononcée par la cour d'assises du Tarn lors d'une audience civile qui s'est tenue le 1er décembre.

Cédric Jubillar a été condamné le 17 octobre à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa femme, disparue en décembre 2020. Bien qu'il ait fait appel de ce verdict pénal, la question de son autorité parentale a été examinée séparément. Le retrait total de cette autorité avait été requis par l'avocat général ainsi que par les avocats des enfants du couple.

Les deux enfants, aujourd'hui âgés de 6 et 11 ans, sont confiés à leur tante maternelle depuis la disparition de leur mère. La décision de la cour d'assises, siégeant en formation civile, est une conséquence directe de la condamnation pénale et vise à protéger les intérêts des enfants. Elle formalise la rupture des liens juridiques parentaux entre Cédric Jubillar et ses enfants, une étape symboliquement et pratiquement importante pour leur avenir. La motivation du verdict de la cour d'assises, qui a jugé Cédric Jubillar coupable, a été décrite comme « hermétique au doute », soulignant la conviction des jurés malgré l'absence de corps et d'aveux.