Cette affaire met en lumière la vigilance constante des services de renseignement face à la menace terroriste d'inspiration djihadiste. Les deux mineurs, âgés de 16 ans dont un d'origine russe de Tchétchénie, ont été interpellés le 26 novembre par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Selon une source proche de l'enquête, ils projetaient une « action violente visant des cibles israélites » et adhéraient à l'idéologie de l'État islamique. Ils ont été mis en examen pour « participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes » et écroués. Cette affaire s'inscrit dans un contexte alarmant : selon une source proche du dossier, ces mises en cause portent à vingt le nombre de mineurs poursuivis pour des infractions terroristes en France depuis le début de l'année 2025. Cela témoigne de la persistance de la propagande djihadiste en ligne et de sa capacité à influencer des jeunes, parfois très jeunes, les incitant à préparer des actions violentes sur le territoire national.