Le mode opératoire, consistant à brûler le corps, est souvent utilisé par les narcotrafiquants pour effacer les traces et envoyer un message. La violence inouïe de cet assassinat a choqué les habitants, les policiers et les magistrats. Cette affaire met en lumière une tendance alarmante observée à Marseille : les victimes et les auteurs de ces crimes sont de plus en plus jeunes. En 2024, un quart des personnes écrouées pour assassinats ou tentatives d'assassinat étaient âgées de moins de 20 ans. Ce drame s'inscrit dans une série de violences récentes, avec un autre jeune de 18 ans abattu quelques jours plus tôt, confirmant l'emprise mortifère du trafic de drogue sur la cité phocéenne.