Le suspect a été interpellé le mardi 2 décembre et est entendu pour « profanation de sépulture » et « dégradation », a indiqué le parquet de Nanterre.

Il devait être jugé en comparution immédiate le mercredi suivant.

La profanation avait eu lieu le 9 octobre, quelques heures seulement après les faits. La tombe de l'ancien ministre de la Justice, figure emblématique de l'abolition de la peine de mort en France, avait été dégradée, provoquant une onde de choc dans la classe politique et la société civile. L'acte avait été unanimement condamné comme une atteinte intolérable à la mémoire d'un grand homme d'État et aux valeurs qu'il incarnait.

L'enquête a donc rapidement progressé, menant à l'identification et à l'arrestation de ce jeune suspect.

Les motivations de son acte restent à éclaircir dans le cadre de la procédure judiciaire en cours. L'affaire souligne la sensibilité entourant les figures symboliques de la République et la réactivité des autorités face à des actes visant à porter atteinte à leur mémoire.