L'intervention rapide de 70 sapeurs-pompiers n'a pu empêcher le lourd bilan. Le procureur de la République de Nancy, François Capin-Dulhoste, a rapidement écarté la piste accidentelle, déclarant que le sinistre était volontaire, sur la base des "constatations techniques réalisées" sur place qui attestent de "l'intervention d'un tiers".

Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes exactes et l'auteur des faits, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

La nouvelle de l'origine criminelle de l'incendie a profondément choqué la communauté locale, les habitants se disant bouleversés par ce drame qu'ils n'ont "jamais vécu". Une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour accompagner les proches et les témoins de cette tragédie qui endeuille la commune.