Ils sont soupçonnés d'avoir préparé une action violente à caractère antisémite.

Cette affaire met en lumière la menace persistante du terrorisme d'inspiration islamiste et la radicalisation de très jeunes individus en France.

Selon les informations de l'enquête, les deux adolescents, dont un est d'origine russe de Tchétchénie, auraient projeté une attaque visant des "cibles israélites". Ils auraient également manifesté leur adhésion à l'idéologie de l'État islamique.

Suite à leur interpellation le 26 novembre, ils ont été présentés à un juge et placés en détention provisoire.

Une source proche du dossier a indiqué que ces mises en cause portent à vingt le nombre de mineurs poursuivis pour des infractions à caractère terroriste depuis le début de l'année 2025. Ce chiffre alarmant témoigne d'une tendance préoccupante à la radicalisation précoce, souvent via les réseaux sociaux, et souligne le défi majeur que représente la prévention et la détection de ces projets menés par des individus de plus en plus jeunes.