Il révèle une hausse des violences sexuelles et un taux d'élucidation très faible pour certains délits, alimentant le débat sur l'efficacité des politiques publiques.

Parmi les données les plus marquantes, le rapport fait état de 122 000 victimes de violences sexuelles enregistrées en 2024, soit une augmentation de 7% par rapport à l'année précédente.

Cette hausse continue des atteintes aux personnes contraste avec la baisse des homicides sur le long terme.

Un autre point noir majeur est le faible taux d'élucidation des crimes et délits contre les biens. Seuls 7% des cambriolages sont résolus, un chiffre qui nourrit un sentiment d'impunité chez les délinquants et de désarroi chez les victimes, qui déplorent souvent de n'avoir "aucun retour sur l'enquête". Le rapport confirme également une tendance de fond : la surreprésentation des étrangers parmi les auteurs de certains crimes et délits.

En 2024, ils représentaient par exemple 15% des mis en cause pour violences sexuelles.

L'ensemble de ces statistiques édifiantes fournit un contexte factuel au sentiment d'insécurité et pose des questions cruciales sur les moyens et les stratégies de la police et de la justice pour endiguer ces phénomènes.