Dans la nuit du 3 décembre, un véhicule a quitté la route avant de terminer sa course dans une piscine privée, entraînant la noyade de ses trois occupants, âgés de 14, 15 et 19 ans.
Les résultats des autopsies et des analyses toxicologiques, confirmés par le procureur d'Alès, se sont révélés accablants.
Le conducteur, identifié comme le jeune homme de 19 ans, était positif non seulement à l'alcool et au cannabis, mais aussi au protoxyde d'azote.
De plus, un passager de 14 ans avait également consommé ce gaz, communément appelé "gaz hilarant". La présence de bonbonnes et de ballons gonflables dans le véhicule vient corroborer ces résultats. Ce drame met en lumière un phénomène préoccupant, l'Office anti-stupéfiants ayant récemment alerté sur "la dangereuse expansion de l'usage détourné de ce gaz euphorisant par les jeunes". L'enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes, notamment la vitesse du véhicule qui aurait été repéré en excès de vitesse par une patrouille de police peu avant l'accident.
La dangerosité du virage où le conducteur a perdu le contrôle est également examinée, bien que les analyses toxicologiques constituent la piste principale. Ce fait divers illustre les conséquences mortelles de la polyconsommation de substances et pose la question de la prévention et de la réglementation concernant la vente de protoxyde d'azote.











