Les faits se sont déroulés en février 2025 au foyer éducatif Jenner, géré par l'association Jean-Cotxet dans le 13ᵉ arrondissement de Paris. Un garçon de huit ans, suivi par l'ASE, a eu le crâne entièrement rasé par une éducatrice en guise de punition, devant plusieurs personnes.
La scène a non seulement été filmée, mais la vidéo a ensuite été partagée sur une boucle WhatsApp composée d'éducateurs du foyer.
Les messages échangés sur ce groupe, dévoilés par la presse, révèlent des moqueries et des commentaires humiliants de la part des professionnels censés protéger l'enfant, l'un d'eux écrivant ironiquement : "Ça lui donne plus d’aérodynamisme".
Suite à cet acte, l'enfant aurait été victime de harcèlement pendant plusieurs mois.
Face à la diffusion de ces informations, la municipalité parisienne a réagi fermement, qualifiant les faits de "gravissimes" et annonçant avoir immédiatement saisi le procureur de la République. Cette affaire jette une lumière crue sur les défaillances potentielles au sein des structures d'accueil pour enfants en difficulté et met en exergue la nécessité d'un contrôle rigoureux des pratiques professionnelles et du recrutement du personnel encadrant les mineurs les plus vulnérables.











