Cette décision judiciaire sanctionne les responsables d'un naufrage mortel et s'inscrit dans la lutte contre les réseaux de passeurs. Les prévenus étaient jugés pour homicide involontaire et mise en danger d'autrui. Parmi eux figuraient deux passeurs professionnels et un migrant soudanais qui avait été recruté pour les assister dans la traversée.

Le jugement rendu le 5 décembre reconnaît leur responsabilité dans la mort de migrants qui tentaient de rejoindre l'Angleterre dans des conditions périlleuses. Ces condamnations interviennent dans un contexte de crise migratoire persistante dans la Manche, où les tentatives de traversée sur des embarcations de fortune se multiplient malgré les dangers et les efforts des autorités françaises et britanniques pour les endiguer. Les articles soulignent l'échec relatif de la coopération entre Paris et Londres pour mettre fin aux "small boats". Ce verdict envoie un signal de fermeté de la part de la justice française à l'encontre des trafiquants d'êtres humains qui profitent de la détresse des migrants, tout en rappelant la dimension humaine tragique de ces traversées.